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POST TENEBRAS LUX


Quand le bon sens russe écrase le cynisme de l’Occident

Publié par La bouteille à la mer sur 5 Octobre 2015, 00:06am

Catégories : #POLITIQUE

Quand le bon sens russe écrase le cynisme de l’Occident
"Nous ne connaissons pas le vrai si nous ignorons la cause"
                                                                                               ARISTOTE 
Depuis le déclenchement de la guerre civile en Syrie et après plusieurs années d’atrocités de part et d’autre, de crimes terrifiants mis en scène et massivement relayés dans les réseaux sociaux, et devant l’évidence du constat d’impuissance de ce qu’on appelle joliment « la communauté internationale », le tout sur fond d’une stratégie du chaos savamment orchestrée en sous-main par quelques états voyous de l’Occident (avec l’appuis de leurs sous-fifres Wahhabites et autres alliés régionaux) ; une stratégie démoniaque censée mettre la Syrie à feu et à sang et, à terme, de remodeler les cartes du Proche-Orient à l’avantage des mêmes pompiers-incendiaires, après toutes ces péripéties, on peut dire, aujourd’hui, que de telles manœuvres ont lamentablement échoué.
C’était sans compter sur l’entrée en matière de la Russie qui a sonné le glas à cette machine infernale, annonçant ainsi une victoire, pour le moment symbolique, du bon sens sur les calculs cyniques des criminels occidentaux. Les mêmes qui nous ont accoutumé tout au long de cette crise à leur rhétorique des bonnes intentions, mais surtout à l’écart vertigineux entre, d’une part, leur discours lénifiant sur la nécessité de sauver le peuple syrien et, d’autre part, les conséquences tangibles de leur interventionnisme. Ce sont encore les mêmes - faudrait-il le rappeler - qui semèrent malheurs et destructions en Libye et, bien avant en Irak et en Afghanistan.
Le bon sens des Russes vaincra-t-il, cette fois, le cynisme criminel de
ce ramassis d’états- voyous ?
On peut raisonnablement l’espérer. En tout état de cause, la Russie de Poutine a privilégié, dès les débuts de cette crise, une position cohérente et des actes conséquents en conformité avec la légalité internationale. C’est, précisément, une telle cohérence qui a fini par faire bouger des lignes, jadis considérées comme figées, forçant pour le coup les États-Unis et leurs alliés à tenter de sortir du mieux qu’ils peuvent de leurs hypocrites tergiversations.
Certes, on peut reprocher beaucoup de choses au président russe Vladimir Poutine, notamment son soutien au "dictateur sanguinaire" qu’est Bachar el-Assad. Cependant, il serait malvenu de blanchir l’Occident de sa responsabilité criminelle dans l’enlisement de la crise syrienne au seul prétexte de la rhétorique de paix et de justice mondiale dont il se gargarise à tort et à travers. De même, il serait de mauvaise foi d’ignorer que l’intervention décisive des Russes s’est effectuée en toute légalité, en vertu des accords de coopération bilatérale qui lient Moscou et Damas, deux pays amis. Rien d’étonnant, donc, à ce qu’une telle évolution, qu’on peut considérer comme positive, ne soit pas du goût des états occidentaux impliqués dans ce bourbier. Non seulement elle a mis en lumière leur responsablilité dans la détérioration de cette crise, déjà grave, elle les a surtout mis en porte-à-faux eu égard au caractère illégal de leur présence dans l’espace aérien d’un état souverain, la Syrie, reconnu par la communauté internationale.
Pourtant, le pouvoir de nuisance des Occidentaux et de leurs alliés reste intact. Rien n’est acquis et l’on peut craindre le pire, étant admis que ces états voyous n’ont aucun intérêt à ce que la Russie réussisse là où ils ont échoué ou, plutôt, là où ils ont fait en sorte que le ramassis de mercenaires, armés et entraînés par leur soin, parvienne à détruire tout un pays, à massacrer sa population et à s’en prendre à sa civilisation millénaire, pour leur permettre, ensuite, de se redonner encore et toujours le beau rôle des samaritains de la paix mondiale. Un tel cynisme devra tôt ou tard cesser. L'humanité devra s’y opposer d’une manière ou d’une autre.
Et si la Russie et d’autres états de notre monde multipolaire, qui s’y joindraient, incarnaient, ne serait-ce que dans le cas syrien, cet espoir de paix auquel aspire
notre humanité ?
Pourquoi pas ? En tout cas, le monde entier est d'avis que cette guerre doit cesse dans les plus brefs délais et que le peuple syrien revive en paix. Quant à l’avenir de la Syrie et de son dictateur, il appartient aux Syriens d’en décider.
K.R'
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